UNIZO Winkelraad sensibilise le public au problème de la contrefaçon avec une maison en pain d’épice
« Ne croyez pas aux contes de fées, la contrefaçon existe ! »
Des chaussures de sport tendance pour 20 euros ? Une petite robe à la mode pour 10 euros ? Un parfum enivrant pour 5 euros ? Super affaires ou contrefaçons ? Très probablement le second choix. Au cours de l’année écoulée, le Service public fédéral Économie a sorti du web plus de 3000 sites qui proposent des contrefaçons, principalement des articles de luxe comme des chaussures, des vêtements, de la maroquinerie, des bijoux et des montres. UNIZO Winkelraad veut attirer l’attention des consommateurs sur cette réalité et donne des conseils pour les aider à identifier les contrefaçons. Et quel meilleur moment pour le faire que pendant la période de shopping la plus intense de l’année ?
Une maison en pain d’épice grandeur nature
Toute personne qui achetait aujourd’hui les derniers articles pour les fêtes de fin d’année au Wapper à Anvers aura certainement vu la maison en pain d’épice grandeur nature qui trônait sur la place. Sur un ton amical, Blanche-Neige et le Petit Chaperon rouge attiraient les passants à l’intérieur. Ces derniers étaient ensuite accueillis par une horrible sorcière et non pas par un joyeux Père Noël, comme s’y seraient attendus de nombreux enfants et parents. « Ne croyez pas aux contes de fées, la contrefaçon existe ! », clamait la sorcière. Blanche-Neige est elle-même tombée dans un piège en croquant dans la belle pomme...
Prix irréaliste
Cette initiative a été organisée par UNIZO Winkelraad qui chapeaute Buurtsuper.be, Mode Unie et Kenniscentrum Dagbladhandel.
« Encore trop de gens achètent de la contrefaçon sans s’en rendre compte et nous tenions à attirer l’attention du public à ce sujet. Les consommateurs avertis ne sont pas dupes. Si le prix d’un produit est irréaliste, on peut se dire qu’il y a quelque chose qui cloche. Souvent, une contrefaçon a de mauvaises finitions et est proposée par des canaux non réglementaires, par exemple la vente en ligne. Des fautes d’orthographe sur l’emballage et dans le manuel devraient également mettre la puce à l’oreille des consommateurs. Un bon conseil : le plus sûr est de faire ses achats chez un vendeur que l’on connaît et fiable », explique Chiel Sterckx, Coordinateur aux Relations publiques chez UNIZO Winkelraad.
Les vêtements de luxe mais pas seulement
Les vêtements, les chaussures et les sacs de luxe ne sont pas les seuls articles concernés.
« Des médicaments, des aliments, des produits du tabac, des jouets ainsi que des produits de soin et de beauté sont également contrefaits », poursuit Chiel Sterckx.
Au service du terrorisme
Pour la contrefaçon, il n’est pas tenu compte des aspects de la santé et de la qualité, car le gain prime.
« Cet argent illégal est souvent utilisé par les milieux criminels pour soutenir le crime organisé et les activités terroristes. Il ressort de différents rapports que des millions de dollars issus de la vente illégale de tabac ont servi à financer des organisations terroristes. Peu de gens le savent. Si des personnes achètent délibérément des contrefaçons, autant qu’elles sachent à quoi leur argent sera utilisé », déclare Chiel Sterckx.
Pommes
Lorsqu’ils sortaient de la maison en pain d’épice, les gens recevaient un dépliant avec des informations sur la contrefaçon, et une pomme sur laquelle le message suivant était inscrit : « Ne croyez pas aux contes de fées, la contrefaçon existe ! » Les pommes étaient quant à elles de véritables fruits, qui provenaient en outre d’une exploitation agricole belge.
